La peur de la mort fait partie de l’expérience humaine.
Mais chez certaines personnes, elle devient une angoisse constante : peur de tomber malade, peur de perdre un proche, peur du néant ou du “plus jamais”.
Cette peur peut s’intensifier après un deuil, un choc, un accident ou un moment de grande vulnérabilité.
Les thérapies brèves, comme l’EMDR, l’hypnose, permettent d’apaiser cette peur existentielle, de la comprendre et de retrouver un sentiment d’ancrage dans la vie.
Comprendre la peur de la mort
Cette peur, appelée aussi thanatophobie, peut se manifester de plusieurs façons :
- Crainte intense de mourir ou de voir mourir un proche
- Pensées récurrentes sur la mort, le vide, la disparition
- Anxiété face au temps qui passe ou au vieillissement
- Angoisses nocturnes, insomnies, crises de panique
- Difficulté à se projeter ou à profiter du moment présent
Il ne s’agit pas d’une peur irrationnelle : c’est une tentative du cerveau de se protéger face à l’inconnu et à la perte de contrôle.
Pourquoi cette peur devient parfois envahissante ?
Parce qu’elle touche à l’essence même de l’existence : la finitude.
Certaines expériences — un deuil, un accident, une maladie, ou même une actualité anxiogène — peuvent réactiver cette angoisse.
Quand elle n’est pas exprimée, la peur de la mort peut s’installer en toile de fond et générer :
- de la rumination,
- une hypervigilance face à la santé,
- une fatigue mentale,
- un sentiment de vide ou de perte de sens.
Le corps et le mental se figent dans une posture de survie
Et après ?
En quoi les thérapies brèves peuvent aider ?
Les thérapies brèves ne cherchent pas à nier cette peur, mais à l’apprivoiser.
Elles permettent de retraiter les émotions, d’apaiser le système nerveux et de redonner du sens à l’existence.
EMDR – Libérer la peur enracinée dans le corps
L’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) aide à retraiter les souvenirs traumatiques ou les images mentales liées à la mort (accident, maladie, hospitalisation, annonce brutale, perte d’un proche).
Le cerveau intègre progressivement ces événements sans être submergé émotionnellement.
L’objectif : apaiser la peur sans l’effacer, retrouver une stabilité intérieure et une confiance dans la vie.
Hypnose – Retrouver la sérénité face à l’inconnu
L’hypnose favorise un état de conscience apaisé où l’on peut observer la peur sans s’y identifier.
Elle aide à :
- calmer le mental,
- libérer la culpabilité ou les croyances liées à la mort,
- se reconnecter à un sentiment de paix et de continuité.
Certaines séances d’hypnose permettent d’explorer symboliquement la finitude pour mieux réinvestir la vie.
PNL – Transformer la relation à la vie et à la mort
La PNL (Programmation Neuro-Linguistique) aide à identifier les pensées automatiques et les schémas de peur.
Elle permet d’ancrer des ressources (confiance, sérénité, sens) et d’adopter une vision plus apaisée du cycle de la vie.
L’idée n’est pas de supprimer la peur, mais de changer la manière dont elle s’exprime.
Peur de la mort ou peur de ne pas avoir vécu ?
Derrière la peur de la mort se cache souvent une peur de passer à côté de sa vie, de ne pas être à la hauteur, de manquer de sens.
Les thérapies brèves aident à réinvestir le présent, à cultiver la gratitude et à redonner de la profondeur à ce qui compte vraiment.
Comment se faire accompagner ?
Si la peur de la mort ou la perte d’un proche est devenue trop présente, un accompagnement peut aider à retrouver de la paix intérieure.
Je vous reçois à Paris (1er arrondissement) ou en visio, dans un cadre confidentiel et bienveillant, pour travailler sur :
- les peurs existentielles,
- les blocages émotionnels,
- les traumatismes liés à la perte.
