Vous avez remarqué que dès qu’une contrariété arrive, une tension, un coup de stress, votre premier réflexe, c’est… le chocolat ? Ou les biscuits ? Ou tout ce qui est sucré et facile à avaler rapidement ?
C’est plus courant qu’on ne le pense, et non, ce n’est pas juste « un manque de volonté ».
Cette envie irrésistible de sucre cache souvent un mécanisme bien plus profond.
Le sucre : un « réconfort chimique » pour le cerveau
Quand on est stressé·e, le cerveau perçoit une forme de menace. Pour s’adapter, il sécrète du cortisol (l’hormone du stress) et en parallèle… il cherche des moyens rapides de se calmer.
Le sucre active le circuit de la récompense. Il booste temporairement la dopamine (hormone du plaisir) et l’insuline, qui peut apaiser l’agitation nerveuse. En clair, il donne l’illusion de faire du bien.
Mais cette sensation ne dure pas longtemps. Une hypoglycémie réactionnelle peut suivre, avec fatigue, culpabilité, puis… une autre envie de sucre. Le cercle vicieux s’installe.
Compulsion ou gourmandise ?
Il est important de distinguer la gourmandise choisie, joyeuse, d’une compulsion incontrôlable. Si vous vous reconnaissez dans l’un ou plusieurs de ces signes, c’est peut-être le moment de creuser :
- « Je mange sans faim, juste pour me calmer. »
- « Je pense au sucre toute la journée. »
- « Je culpabilise après, mais je recommence. »
- « Je me cache pour manger. »
- « Je sais que ce n’est pas bon pour moi, mais je n’arrive pas à m’arrêter. »
Ce que le sucre vient apaiser (et cacher)
La compulsion est souvent un symptôme : elle cache une tension intérieure, une émotion difficile ou une situation qui déborde. Elle peut aussi être un mécanisme appris très jeune (réconfort, récompense…).
Derrière l’envie de sucre, il y a parfois :
- Du stress chronique
- Une fatigue émotionnelle
- Des émotions non exprimées
- Un sentiment de vide, d’ennui ou de solitude
Parfois, des souvenirs anciens ou des blessures encore actives (rejet, abandon…)
Et si on allait chercher à la racine ?
Il ne s’agit pas de supprimer le sucre, ni de « se contrôler » encore plus. Mais de comprendre ce qui se joue en vous pour retrouver une liberté intérieure et sortir de cette lutte permanente.
Des approches comme l’hypnose ou l’EMDR peuvent être d’une grande aide pour :
- Apaiser l’impulsion et retrouver le choix
- Travailler sur le lien émotionnel avec la nourriture
- Réduire le stress ou les émotions qui déclenchent la compulsion
Envie d’en finir avec le sucre qui vous contrôle ?
Je propose des séances en cabinet ou en visio, pour vous aider à écouter ce que votre corps et vos émotions essaient de vous dire.
Si vous vous reconnaissez dans ces lignes, vous pouvez réserver une séance ou me contacter pour échanger.
En cas de troubles du comportement alimentaire, il est important de demander d’abord conseil à votre médecin.